Les freins culturels à une vraie mise en oeuvre du télétravail sont encore nombreux dans l’entreprise. L’UNSA dénonce une approche rétrograde dans plusieurs départements.

En comparaison à la plupart des autres entreprises, la RATP s’est engagée bien tardivement dans le télétravail, principalement pour raisons de freins culturels et, par endroits, d’une attitude réfractaire à l’évolution des modes de management… avec pour coeur de sujet la notion de relation de confiance, et donc de qualité du travail.

L’entrée en vigueur en 2016 d’une expérimentation visant à démontrer la pertinence du télétravail et à faire évoluer les mentalités était donc particulièrement attendue, de même que le déploiement complet en juin 2018. Mais force est de constater aujourd’hui que de nombreux freins sont encore là, traduits par une déclinaison surprenante de l’accord transversal au sein de plusieurs départements.

Dans une alarme sociale, elle aussi soldée par un constat de désaccord, l’UNSA RATP souligne l’exaspération grandissante des salariés face à ces réticences flagrantes. Celles-ci se traduisent de deux manières :

  • Dans une partie des départements, par un retard à la mise en oeuvre, alors que le passage par une phase d’expérimentation débutée en 2016 aurait dû permettre d’anticiper un déploiement plein et entier dès juin 2018.
  • Dans une autre partie des départements, par des modalités de mise en application très restrictives au regard des possibilités données par le protocole transversal.

L’UNSA RATP continuera à se battre, au delà de la conclusion d’un accord, pour un réel engagement de l’entreprise en faveur du télétravail.